Parce que le bien-être individuel est intimement lié au bien-être collectif.
Les oppressions systémiques (capitalisme, colonialisme, patriarcat …) ont un impact sur les individus ; et le milieu du bien-être se doit de les prendre en compte. Parce que prendre soin de soi, sa santé mentale et sa spiritualité c’est aussi oser se relier au collectif, au vivant, aux souffrances, à la joie, à la force et aux luttes.
L’activisme ne peut être durable que s’il prend en compte le soin de soi et du collectif. La durabilité des luttes et leur gain de cause passe aussi par la remise en valeur du “care” (soin) et de la non-reproduction des systèmes contre lesquels il milite.
Parce que je crois sincèrement que ce monde a besoin de douceur.
Non pas comme une alternative aux actions de désobéissance, ni une négation des violences oppressives que beaucoup subissent, mais comme une brique supplémentaire pour lutter et transformer—ou, du moins, nourrir la résilience, la communauté, et l’espérance nécessaires pour faire face à ce qui nous attend.
Je milite aujourd’hui pour les corps.
Pour que tous les corps puissent jouir de l’espace public, prendre de la place, s’exprimer, être acceptés et aimés même si incompris dans leur différence. Pour un accès de tous les corps, sans discrimination, au bien-être qui est leur droit.
Je milite aujourd’hui pour la justice environnementale.
Pour une connexion authentique et véritable au vivant tout entier ; celle qui nous rappelle d’où on vient et que nous sommes partie intégrante de la nature. Pour le soin de la santé mentale des êtres humain.e.s face à l’éco-anxiété, et le développement d’une résilience depuis laquelle on peut agir avec justesse, à notre niveau, sans jugement, et en cultivant la joie.
Ca vous parle ?
Hâte de découvrir l’aventure avec vous !
Layla a.k.a Douceur Activiste