Vous saviez que le sommeil n’est pas forcément synonyme de repos ? Peut-être que vous vous en doutiez–nous avons peut-être tous.tes eu cette fameuse nuit où, malgré les 8h de sommeil, on se sent comme après une nuit blanche.
Je suis en train d’approfondir ma formation en Yoga Nidra et je viens d’apprendre que le dodo n’est pas synonyme de repos, mais bien que la relaxation l’est.
Swami Satyananda Saraswati, l’Hindu qui a démocratisé le Yoga Nidra dans l’ère moderne, explique que l’un des pré-requis au repos est le relâchement des tensions physiques, mentales et émotionnelles. Je ne sais pas vous, mais je ne vais pas tous les soirs au lit dans la zenitude la plus complète. Ainsi, malgré le sommeil (quand sommeil il y a), nous pouvons nous retrouver dans des états d’épuisement et de fatigue qui deviennent notre norme. Pour certain.e.s d’entre nous, la fatigue est présente depuis tellement longtemps que nous avons oublié comment vivre autrement.
C’est là que le Yoga Nidra rentre en jeu. Cette technique de méditation guidée est faite pour aider à les corps (physique, émotionnel, mental, énergétique) à se relâcher en profondeur. Les différents exercices pratiqués en Yoga Nidra (le body Scan, les ressentis opposés, le compte à rebours …) sont finement étudiées et mises dans un ordre qui amène le.lapratiquant.e dans cet état de relaxation qui permet le repos–un repos complet et conscient.
En plus de tout ça, Swami Satyananda Saraswati explique que, quand nous entrons dans l’état du Yoga Nidra (car il s’agit bien d’un état que l’on accède par la pratique), notre cerveau (et nos cellules) sont en état de réceptivité complète : vous pouvez venir planter votre intention (ce que vous souhaitez cultiver dans la vie) dans un terreau fertile, re-programmer des croyances voire apprendre tout ce que vous voulez !
Bref, le Yoga Nidra est incroyable.
D’un point de vue personnel, je me rends compte comment la pratique quasi-quotidienne du Yoga Nidra change mon rapport à la vie. Il ne s’agit pas seulement de repos et de vitalité, mais d’une revue complète de mes priorités et de ma façon de faire. Je prête beaucoup plus attention au ressenti que j’éprouve quand je travaille par exemple, et je me pose la question “est-ce que je pourrais créer plus d’aisance, de relâchement ou de plaisir dans mon expérience ?” “de quoi ai-je besoin ?” Cela peut être aussi simple qu’une respiration, un changement de posture, un auto-massage ou appeler la partie de soi qui est capable de relâchement, aussi petite soit elle. Ou alors arrêter tout pour aller me promener dans la nature.
Je ne crois pas qu’une vie de relâchement complet soit possible. Nous avons besoin d’un équilibre et viser le relâchement complet serait ne plus jamais faire de sport ou un quelconque effort que ce soit. Pour moi, il s’agit de créer d’avantage d’espace pour les deux expériences à la fois : les tensions, l’effort, le faire … et la relaxation, la détente, le relâchement. Je crois que plus on met de la conscience sur les parties de nous qui peuvent se détendre (ou plus on facilite cette détente par des facteurs externes quand la détente intérieure est difficilement accessible), plus notre corps devient familier avec cette sensation, et plus il devient facile de revenir à l’équilibre.
Ceci est une invitation à se demander : comment est-ce que je peux me faire du bien ?
Et, évidemment, mettre une bonne grosse couche de compassion aux moments où on n’y arrive pas. On reste humain.e.s et prendre soin de soi n’est pas une mince affaire !
Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à m’écrire pour partager votre point de vue ! J’adore vous lire. <3